Le Partenariat entre le Cameroun et CAFI a lancé ses premiers Appels à manifestation d'intérêt

Cameroon Forest

Genève et Yaoundé, 26 mai 2023 (MISE A JOUR 25.09.23)

Le Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Territoire du Cameroun (MINEPAT) et CAFI a lancé deux Appels à Manifestation d'Intérêt à tous les organismes de mise en œuvre concernées, représentant un maximum de 60 millions de dollars américains. Les appels se concentrent sur la sélection des partenaires de mise en œuvre pour les projets pré-identifies dans le cadre de la phase de démarrage du Partenariat entre CAFI et le Cameroun, à savoir :

1) un projet de coordination des ministères sectoriels ayant pour objectif de renforcer les structures et les capacités de coordination intersectorielles (AMI-2023/01/CMR).

2) un ensemble de projets intégrés (AMI-2023/02/CMR) englobant :

  • un Projet de gestion intégrée du paysage du Grand Mbam
  • un Projet de renforcement des capacités en matière d'aménagement du territoire
  • un Projet d'appui au Fonds de Développement des filières Cacao et Café (FODECC)

Cette phase de démarrage du partenariat entre le Cameroun et CAFI marque le début d’un processus d’engagement progressif de long terme. En effet, dans leur coopération, les partenaires entendent rechercher une augmentation proportionnelle et progressive des financements, des actions et l'atteinte de jalons/résultats dans le temps. C’est pourquoi il est prévu que les financements de projets se poursuivent durant des phases subséquentes du partenariat en fonction de la prise d’engagements politiques renforcés ou la démonstration de résultats probants.

Les organisations de mise en œuvre choisies lors de cet appel à manifestation d'intérêt joueront un rôle déterminant dans la consolidation de ce partenariat au travers de la coordination avec le gouvernement et les parties prenantes locales, ainsi que dans la conception et le développement de projets qui assureront le succès du partenariat dans le long terme.

La date limite de réception des notes d'expression d'intérêt était le 23 juin, 17h00 GMT. 

Une séance d'information a eu lieu exclusivement en ligne le 8 juin à 13h00 à Yaoundé (WAST), 14h00 CEST. Un lien vers l'enregistrement de la session d'information se trouve ici.

La présentation pour cette session d'information se trouve ici et dans les ressources ci-dessous.

Toutes les dates et echéances se trouvent ci-dessous :

Vendredi 26 mai Lancement 
Jeudi 8 juin, 13h WAST / 14h CEST Session d'information (un lien sera publié une semaine avant)
Mardi 13 juin Fermeture de réception des questions par mail
Jeudi 15 juin Publication des dernières questions / réponses
Vendredi 23 juin Fermeture de la période de réception des Notes d'expression d'intérêt

Lundi 25 juin au        Vendredi 21 juillet

Examen des soumissions
août - septembre Publication des résultats de la sélection 

 

Une Foire aux questions (FAQ) est publiée ci-dessous, qui sera complétée par les questions reçues via l'adresse mail eoi.cafi@undp.org et suite à la session d'information. 

Les documents pertinents pour ces AMI se trouvent ci-dessous.

Presentation pour Session d'information - Appels à manifestation d'intérêt - Cameroun

Presentation pour Session d'information - Appels à manifestation d'intérêt - Cameroun, 8 Jun 2023

8 Jun 2023

2023/01/CMR - AMI - Cameroun - Coordination

2023/01/CMR - AMI - Cameroun - Coordination, 25 Mai 2023

25 Mai 2023

2023/01/CMR - Cameroun Coordination - Canevas pour Notes EoI

2023/01/CMR - Cameroun Coordination - Canevas pour Notes EoI, 25 Mai 2023

25 Mai 2023

2023/02/CMR - AMI - Cameroun - Général

2023/02/CMR - AMI - Cameroun - Général, 25 Mai 2023

25 Mai 2023

2023/02/CMR - Cameroun Général - Canevas pour Notes EoI

2023/02/CMR - Cameroun Général - Canevas pour Notes EoI, 25 Mai 2023

25 Mai 2023

 

Foire Aux Questions (FAQ)

 

1. Qu’est-ce que CAFI et en quoi consiste son partenariat avec le Cameroun ? 

L’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (en anglais : the Central African Forest Initiative), CAFI en sigle, est une initiative multi-bailleur qui appuie six pays d’Afrique centrale à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat et du Cadre mondial pour la biodiversité après 2020, à lutter contre la pauvreté et assurer un développement durable.  

Cet appui se matérialise à travers des programmes habilitants, de réforme et sur le terrain, doublés d’un dialogue politique à haut niveau. CAFI a actuellement neuf bailleurs : le Royaume-Uni (président actuel), l'Allemagne, la Belgique, la Corée du Sud, la France, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède et l’Union Européenne.  

CAFI est à la fois un fond fiduciaire public ainsi qu'une plateforme de dialogue politique. CAFI s'engage avec les pays d'Afrique Centrale au travers de Lettre d'intention qui fixent des objectifs politique en échange d'appuis financiers.  A ce jour, CAFI a signé des lettres d’intention avec la RDC, le Gabon et la République du Congo.  

Le Cameroun a signé la déclaration conjointe du CAFI en 2015, mais le pays n'a pas encore signé de lettre d'intention (LOI) comme base pour un engagement plus large de CAFI.  

Par lettre datée du 18 janvier 2022, la présidence du Cameroun a confirmé que le MINEPAT est officiellement mandaté pour coordonner le partenariat avec CAFI qui sera mis en œuvre en plusieurs phases comme suit : 

  • Phase de Démarrage (2024-2026)  

Afin de préparer le terrain pour la négociation et la signature d'un partenariat à long terme entre le Cameroun et CAFI, les partenaires ont décidé de réaliser une phase pilote de trois ans. Son objectif sera de renforcer les capacités des instances nationales et des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) pour une coordination intersectorielle et multi-niveaux renforcée et inclusive, et pour la planification stratégique et spatiale, pour aller vers une « Économie Verte » en étroite ligne avec les objectifs et axes stratégiques de la Stratégie National de Développement 2020-2030 (SND30) et la Stratégie de Développement du Secteur Rural et le Plan National d’Investissement Agricole 2020-2030 (SDSR/PNIA 2030). Une série de projets sera mise en œuvre durant cette phase (voir section suivante sur le processus de développement des projets d’investissements dans le cadre de la phase de démarrage du partenariat CAFI-Cameroun). 

  • Phase d’engagement (2026-2030)  

En utilisant les ressources fournies au gouvernement du Cameroun par le biais d’un projet d’appui de coordination intersectorielle et multi-niveau du partenariat (l’objet de cet AMI), le processus d’engagement se déroule comme suit : 

  1. Le gouvernement du Cameroun définit des engagements politiques conformes à la SND30 et les stratégies sectorielles avec des résultats/jalons pertinents pour réduire/minimiser la déforestation et la dégradation des forêts associées au développement de chaînes de valeur des matières premières camerounaises compétitives qui assurent la sécurité alimentaire. 

  2. Le Gouvernement du Cameroun prépare un plan comprenant une série de projets ou programmes avec des estimations détaillées des coûts pour la mise en œuvre de ces engagements politiques. 

  3. Le Conseil d’Administration de CAFI prend des engagements de financement sur la base des engagements politiques du Gouvernement du Cameroun et de l'estimation des coûts présentée dans le cadre de la planification. 

 

  • Phase de mise à échelle (au-delà de 2027)  

Dans leur coopération, les partenaires entendent rechercher une augmentation proportionnelle et progressive des financements, des actions et l'atteinte de jalons/résultats, c'est pourquoi le processus d’engagement décrit ci-haut sera répété dans le temps. 

Des financements supplémentaires pourront être alloué au Cameroun sur la base de besoins démontrés pour mettre en œuvre ses engagements politiques et/ou renforcer les projets/programme existant ayant des résultats démontrés. 

 

2. Quel est l’objectif de ces Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI) ? 

L’objectif des AMI est de sélectionner les organisations de mise en œuvre qui appuierons le Gouvernement du Cameroun dans la mise en œuvre des projets de la phase de démarrage du Partenariat entre CAFI et le Cameroun. 

Chaque candidat doit répondre aux lignes directrices fixées par les documents suivants : 

  • L’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) spécifie les conditions générales et particulières portant sur les soumissions, 

  • Le canevas de note d'expression d'intérêt se trouvant en annexe de chaque AMI,

  • Le questionnaire à remplir par les organismes de mise en œuvre NONUs concernant l’éligibilité d’accès aux financements CAFI se trouvant en annexe de l'AMI (le cas échéant), et 

  • Le résumé des projets/programmes pilotes pour la phase de démarrage se trouvant en annexe de l’AMI. 

Les candidatures se font sous la forme de Notes d’expression d’intérêt, en vue de l’élaboration d’une proposition de projet ou programme pré-identifiée (voir ‘Résumé des projets/programmes pilotes pour la phase de démarrage’ se trouvant en annexe de l’AMI). 

La soumission d’une Note d’expression d’intérêt exprime l’intérêt à soumissionner pour recevoir des financements CAFI en appui à la mise en œuvre d’un des projets ou programmes pré-identifiés. Il est nécessaire de soumettre une Note d'expression d'intérêt pour postuler à chaque programme ou projet, car une Note ne peut couvrir 2+ projets.

 

3. Quels organismes sont éligibles ? 

Les soumissionnaires ou consortiums soumissionnaires pourront être les entités suivantes, conformément au cadre légal de CAFI : 

  • Les Agences du Système des Nations Unies ; 

  • La Banque Mondiale ; 

  • Les Organisations de Coopération Internationale (par exemple KFW, Enabel, AFD, GIZ, USAID, JICA, SNV, etc.) accréditées ; 

  • Les Organisations Non Gouvernementales Internationales (ONGI) ou les instituts de recherche internationaux (à but non lucratif), à condition qu’ils/elles remplissent les critères suivants :  

    • Avoir un accord de collaboration avec le Cameroun, ou être en voie d’obtenir cet accord ou s’engager à l’obtenir car en mesure de présenter toutes les caractéristiques requises pour ce faire ;

    • Avoir porté des projets dont le coût total est d’au moins 5 millions USD au Cameroun ou dans la région du Bassin du Congo sur les 5 dernières années (Une expérience équivalente dans d’autres régions tropicales pourra également être considérée); 

    • Démontrer un niveau de risque fiduciaire bas sur la base d’une évaluation indépendante standards des Nations Unies de type HACT (Revue harmonisée pour le transfert de cash) ; Cette évaluation HACT pourra être réalisée après la sélection de l'expression d'intérêt mais devra être conduite avant toute finalisation d'accord légal et de transfert d'argent ;  

    • Démontrer une évaluation positive des procédures de l'entité pour lutter contre les abus sexuels et pour adresser les sauvegardes environnementales et sociales ; 

CAFI encourage la constitution de consortiums de capacités, notamment entre organisations de mise en œuvre ayant l’accès direct aux fonds CAFI ainsi qu’avec celles n’en disposant pas. 

CAFI encourage par ailleurs vivement la cartographie ou la pré-identification des organisations nationales en tant qu’agences locales d’exécution et/ou le développement d’approches et de montages opérationnels permettant de déléguer une partie des activités à des modalités de mise en œuvre nationale en renforçant les acteurs locaux et dans une logique de durabilité ; ceci dans les notes d’expressions d’intérêt lorsque cela est possible et pertinent mais surtout à l’étape de formulation des propositions de projet ou programme complètes. Les études de faisabilité comprendront dans ce cas le programme de renforcement de capacités, notamment fiduciaire, permettant l’application et la supervision rigoureuse de la gestion des activités. 

 

4. Comment et quand soumissionner ? 

Les soumissionnaires doivent manifester leur intérêt sous forme de Notes d'expression d'intérêt en vue de l’élaboration d’une ou plusieurs propositions de projet ou programme.  

La soumission d’une Note d’expression d’intérêt exprime l’intérêt à soumissionner pour la mise en œuvre de financements CAFI en appui à la mise en œuvre d’un ou plusieurs projet ou programme pré-identifiés (voir ‘Résumé des projets/programmes pilotes pour la phase de démarrage’ se trouvant en annexe de l’AMI). 

Une Note d’expression d’intérêt présente, de manière brève : 

  1. la compréhension de la théorie du changement et de son application dans la ou les thématiques considérées ; 

  2. la capacité de gestion de l’organisation porteuse voire d’un consortium. 

Cette Note d'expression d'intérêt permet d’entrer dans un dialogue avec le Secrétariat de CAFI et le gouvernement du Cameroun sur les orientations programmatiques du/des projet(s) ou programme(s) considéré(s). 

Cette soumission peut se faire à titre individuel ou au nom d’un consortium d’organisations nationales et internationales. La pré-identification d’un consortium d’organisations nationales et internationales, si possible et pertinent à ce stade préliminaire, permet de mettre en évidence les atouts respectifs et combinés de ces dernières sur une ou des thématiques déterminées. 

Une soumission retenue permet, sur demande, l’obtention pour certains types de projets ou programmes (d’investissement sur le terrain) d’un don de préparation qui vise à mener une étude de faisabilité puis à développer une proposition de projet. 

 

5. Y-a-t 'il d’autres étapes dans le processus d’accès aux financements de CAFI pour les organisations non-Nations Unies ? 

L’éligibilité des organisations ne faisant pas partie du Système des Nations Unies répondant aux critères ci-dessus ne garantit pas un accès automatique au Fonds fiduciaire de CAFI. L’éligibilité doit être confirmée après évaluation fiduciaire (HACT) des candidats par le Bureau Fonds Multi-Partenarial (MPTF-O) et est conditionnée à l'approbation du Conseil d’Administration de CAFI, sur la base de ladite évaluation.  

 

6. Comment les organismes non-éligibles peuvent-ils participer à l’appel et / ou au(x) projet(s) ? 

Les ONG nationales et le secteur privé, qui n’ont pas accès direct aux financements CAFI, sont invitées à prendre contact avec les organismes de mise en œuvre de CAFI afin de mentionner leur intérêt de travailler sur une ou plusieurs composantes des projets pré-identifiés et initier des discussions sur les éléments techniques et opérationnels. 

 

7. Quel format utiliser pour les notes d'expression d'intérêt ? 

Le canevas à remplir pour les notes d’expression d’intérêt se trouvent en Annexe 2 des AMI et dans cette page. 

Le soumissionnaire devra soumettre ce canevas complété et rédigé en français ou en anglais (les canevas sont en français mais peuvent être remplis en anglais). 

La soumission ne pourra dépasser 15 pages pour les expressions (documents annexes non compris). 

Les soumissionnaires sont libres d’envoyer une expression d’intérêt sous forme de fichier au format .pdf, mais une version du document au format .doc ou .docx est obligatoire. 

Toute soumission est considérée publique. 

 

8. Quels sont le calendrier et la modalité d'envoi des notes d'expression d'intérêt ? 

Les notes d'expression d'intérêt doivent être envoyées par courrier électronique à l’adresse suivante : eoi.cafi@undp.org. Les soumissions des manifestations devront être réceptionnées au plus tard le 23 juin 2023 à 17h00 GMT avec les mentions suivantes : 

Objet : Soumission CAFI, pour AMI 2023/01/CMR OU AMI 2023/02/CMR 

A l’attention du Secrétariat du Fonds CAFI  

 

9. Quel sera le processus d’examen des manifestations d’intérêt ? 

Le Secrétariat CAFI effectuera, en concertation avec la partie nationale, l’évaluation des manifestations d’intérêt en deux étapes :  

 

Etape 1 : Revue de la conformité des expressions d’intérêt reçues  

Seront disqualifiées les expressions d’intérêt ne respectant pas les critères minimums suivant : 

  • L‘organisme de mise en œuvre (chef de file dans le cas de consortium) est éligible conformément aux définitions fournies en section 4.1 

  • Le dossier de manifestation d’intérêt est complet, incluant la note d'expression d’intérêt au format attendu dument complétée et les documents listés dans la section 4.2 

  • L’organisme de mise en œuvre (ou le consortium) a démontré de capacités suffisantes pour mettre en œuvre le ou les projet(s) sélectionnés 

  • L’approche de mise en œuvre est conforme aux attentes du ou des projet(s) sélectionnés présentées en Annexe 1 (Résumé des projets/programmes pilotes pour la phase de démarrage) 

 

Etape 2 : Evaluation des manifestations d’intérêt  

Les manifestations d’intérêt seront évaluées sur la base des critères établis dans la section 4.5 de l’AMI.  

 

10. Quels types de programmes et projets sont prévus ? 

L’objectif du premier AMI est de sélectionner une Organisme de mise en œuvre pour le Projet de Coordination Intersectorielle et Multi-Niveau qui fournit des ressources techniques/financières au MINEPAT et aux autres ministères sectoriels pour :  

  • Renforcer les structures et les capacités de coordination intersectorielle et multi-niveau essentielles pour le partenariat ;  

  • Finaliser les stratégies/plans nationaux clés ;  

  • Préparer une feuille de route des réformes, en identifiant les engagements politiques pour une future lettre d'intention ; et  

  • Accélérer un pipeline de futurs projets d'investissement ; 

Ce projet de coordination est donc essentiel pour la réussite de la phase de démarrage du Partenariat CAFI-Cameroun et pour guider les phases ultérieures d'engagement et d'investissement. Le Secrétariat du CAFI a donc rédigé une ébauche du document de projet. 

Trois projets additionnels sont l’objet d’un autre « AMI général », publié en parallèle au premier AMI : 

  • Un projet de gestion intégrée du paysage du Grand Mbam sera mis en œuvre afin de renforcer les capacités décentralisées pour : l'aménagement du territoire et la gouvernance des ressources naturelles ; et la coordination intersectorielle dans les Conseils Municipaux et Régionaux respectifs, en vue de tester des approches incitatives standardisées qui peuvent se convertir en programmes de réduction d’émission « juridictionnels » dans les phases d'engagement et d’expansion du partenariat.  

  • Deux projets d’envergure nationale avec :  

  1. Un projet d’aménagement du territoire consolidera et renforcera les travaux en cours de plusieurs ministères soutenus notamment par la Coopération Allemande et l'Union européenne sur la planification participative de l'aménagement du territoire, la cartographie et le suivi de l'utilisation des terres et du changement d'affectation des terres.  

  1. Un Projet d’appui Fonds de Développement des Filières Cacao et Café (FODECC) pour l’opérationnalisation d’un mécanisme de financement de la transition agroécologique des filières cacao et café permettra de concevoir et de déployer un mécanisme d’appui direct aux producteurs. 

 

11. Quels sont les moyens financiers disponibles ? 

Ces AMIs visent le développement d’un pipeline de projets permettant de sécuriser un premier portefeuille de projets effectifs d’environ 60 millions USD.  

Ce montant sera ventilé entre les projets pré-identifiés, objet de ces AMI, en fonction des besoins estimés et justifiés dans les documents de projet/programme et en fonction des arbitrages réalisés par CAFI et le gouvernement du Cameroun. Les montants estimés dans l’Annexe 1 par projet sont donnés à titre indicatif.  

Des montants additionnels pourront être mobilisés dans l’éventualité ou sont reçues et évaluées favorablement d’autres idées de projets innovants et basés sur la performance en appui à l’intensification durable de l’agriculture et la transition agroécologique visant les petits producteurs et/ou les entreprises privées . 

Le montant total de l’AMI sera alloué à plusieurs partenaires de mise en œuvre, et fera donc l’objet de plusieurs projets/programmes, tenant compte des notes d’expressions d’intérêt reçues et de l’évaluation qui en sera faite. Les arbitrages financiers par programmes seront effectués après la phase de manifestation d’intérêt, en fonction du résultat des études de faisabilité, de la qualité des propositions de projet ou programme complètes reçues et de la composition globale du portefeuille. 

L’allocation de dons de préparation constitue uniquement un appui à la réalisation d’études de faisabilité et le développement de propositions de projet ou programme complètes. En aucun cas, ni CAFI ni le Gouvernement du Cameroun ne prennent l’engagement de financer les projets/programmes résultant des études de faisabilité ayant bénéficié des dons de préparation. L’approbation éventuelle des projets ou programmes aura lieu à une étape ultérieure, selon les Termes de Référence du fonds fiduciaire de CAFI et les arrangements institutionnels agréés entre les deux Parties. 

Une note d’expression d’intérêt peut inclure une demande de don de préparation allant de 100,000 USD à un maximum strict de 500,000 USD, permettant le financement de tout ou partie de l’étude de faisabilité puis de la rédaction de la proposition de projet complète. Seuls les projets/programmes d’investissement sur le terrain et les projets/programmes visant les services transversaux pourront faire l’objet d’un don de préparation (projets sectoriels d’investissement ou approches territoriales ; plateforme secteur privé, ONG et PSE). 

Les budgets accompagnant les notes d’expression d’intérêt devront être soumis en dollars américains (USD) et suivre le format du UNDG. Les coûts indirects ne peuvent pas dépasser 7%. 

A titre d’indication les montants suivants de don de préparation sont envisagés pour divers volumes de projets/programmes cible : 

 

Programme cible  Don de préparation 
< 5 millions USD  100,000 USD 
[5-20] millions USD  ≤ 300,000 USD 
> 20 millions USD  ≤ 500,000 USD 

 

Les montants demandés devront être dûment justifiés, et resteront sujet à l’approbation du Secrétariat CAFI en fonction de la complexité de la thématique considérée. 

Les études et leurs données financées dans le cadre d’un don de préparation devront être intégralement mises à disposition de CAFI et du Gouvernement du Cameroun, et respecter les obligations de visibilité et communication y afférentes. 

Après la signature du document de projet pour le don de préparation entre l’organisation de mise en œuvre et le gouvernement du Cameroun, les fonds seront transférés conformément aux accords avec l’Agent administratif de CAFI. 

L’organisme de mise en œuvre applique ses propres règles et règlements de gestion financière en cohérence avec les modalités de mises en œuvre définies dans la note d’expression d’intérêt puis le document de projet ou programme de CAFI. 

 

12. Quelle durée d’appui est proposée ? 

Réalisation des études de faisabilité et développement d’une proposition de projet complète : Maximum de 6 mois (sauf justification dûment acceptée par CAFI du fait de la complexité du programme). 

Projets ou programmes cibles : Entre 2 et 5 ans avec possibilité d’extension. 

 

13. Quels documents peuvent être consultés avant de soumissionner ? 

Des liens sont fournis dans cette liste dans la mesure du possible. Les documents qui n'ont pas de lien directement sur le site du fournisseur du document se trouvent via ce lien.

 

Pour tous les projets :

 

Pour le Projet de Coordination Intersectorielle et Multi-Niveau :

  • Le DRAFT du Document de Projet pour la Projet de Coordination Intersectorielle et Multi-Niveau.

  • Arreté portant création du Comité d'Orientation et de Supervision de la mise en œuvre de la Stratégie de Développement du Secteur Rural.

  • Décret No 2021/1541/PM du 23 mars 2021 portant création, organisation et fonctionnement du Comité national de Suivi-Évaluation de la Mise en Oeuvre de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030.

  • DECRET No. 2018/9387/CAB/PM du 30 Nov 2018 fixant les modalités de création, d'organisation et de fonctionnement des Comités et Groupes de travail interministériels et ministériels.  

  • Le projet de document actualisé sur la Stratégie Nationale de Développement Durable de la Chaine de Valeurs de l’Huile de Palme 2021 – 2030 (MINADER décembre 2020). 

 

Pour le Projet de Renforcement des Capacités pour l’Aménagement du Territoire : 

  • La Loi d’Orientation (2011) sur l’Aménagement et de Développement Durable du Territoire. https://faolex.fao.org/docs/pdf/Cmr192524.pdf.

  • La Loi N° 2004-003 du 21 avril. 2004 régissant l'urbanisme au Cameroun https://faolex.fao.org/docs/pdf/cmr50066.pdf.

  • Le Guide méthodologique d’élaboration des Plans Locaux d’Aménagement du Territoire (PLADDT). (MINEPAT, décembre 2021) 

  • Le Guide Méthodologique pour l’élaboration des Plans de Régionaux de Développement (MINDDEVEL, 2022) 

  • Le Guide Méthodologique pour la priorisation de désenclavement des bassins de production.

 

Pour le Projet d’appui Fonds de Développement des Filières Cacao et Café (FODECC) pour l’opérationnalisation d’un mécanisme de financement de la transition agroécologique des filières cacao et café : 

  • Le Guide d’Orientation pour la politique nationale d’octroi des subventions agropastorales (élaboré et validé par le MINADER et le MINEPIA en 2018). 

  • Manuel de procédures de subvention des intrants et équipements agricoles - catégories 1 et 2 productifs au Cameroun (MINADER, Août 2019). 

  • Manuel d’Opérationnalisation du Guichet Producteurs Cacao/Café (FODECC juin 2021). 

  • Bandes dessinées explicatives (volume 1 et 2) pour la mise en œuvre du Guichet Producteurs du FODECC 2021 et 2023. 

  • Notes de présentation du Mécanisme de Financement de la Transition Agroécologique pour les Filières Cacao Et Café (AT Egis 2023).

 

Pour le projet de gestion intégrée du paysage du Grand Mbam :

 

Autres : 

 

14. Quelles sont les attentes en matière de consultation des parties prenantes ? 

Les organismes de mise en œuvre sont encouragées à assurer la liaison avec le(s) ministère(s) sectoriel(s) et/ou agence(s) nationale(s) concernée(s) par le(s) projet(s) pour le(s)squel(s) ils expriment leur intérêt, mais toujours sous la coordination de MINEPAT. 

MINEPAT organisera des sessions d'information avec les points focaux de chacun des ministères concernés et facilitera les consultations afin d'assurer des échanges efficaces  avec les entités nationales. 

Afin d'éviter de créer des attentes, il n'est pas recommandé que les organismes de mise en œuvre prennent contact directement avec les parties prenantes locales à ce stade. Une fois sélectionnés, les organismes de mise en œuvre disposeront de suffisamment de temps pour mener des consultations approfondies avec les parties prenantes nationales concernées par le(s) projet(s).  

Lors de la formulation des propositions de projet complètes, il est essentiel que les organisations de mise en œuvre assurent un processus de consultation avec les différentes parties prenantes, y compris les institutions camerounaises et la société civile nationale, et décrivent les étapes à suivre à cet égard dans le document de la note conceptuelle. 

 

15. Comment les projets sont-ils liés et quel mécanisme assurera la coordination entre les projets ?  

L’initiative CAFI au Cameroun pendant la phase de démarrage de 3 ans bénéficiera d’un soutien financier sous forme de don d’un montant de 60 millions de dollars, avec possibilité d’appuis supplémentaires sous forme de prêts aux opérateurs économiques à travers des mécanismes parallèles mis en place par CAFI au niveau régional. La phase de démarrage prévoit de financer quatre projets qui doivent être bien coordonnés entre eux.  

Premièrement, un Projet de Coordination Intersectorielle et Multi-Niveau fournit des ressources techniques et financières au MINEPAT et aux autres ministères sectoriels pour :   

  • Renforcer les structures et les capacités de coordination intersectorielle et multi-niveau essentielles pour le partenariat ;   

  • Finaliser les stratégies/plans nationaux clés ;   

  • Préparer une feuille de route des réformes, en identifiant les engagements politiques pour une future lettre d'intention ; et   

  • Accélérer un pipeline de futurs projets d'investissement ;  

Ce projet de coordination est donc essentiel pour la réussite de la phase de démarrage du Partenariat CAFI-Cameroun et pour guider les investissements faites sur le terrain par des autres projets, et pendant les phases ultérieures d'engagement et d'investissement. Le Secrétariat du CAFI a donc rédigé une ébauche du document de projet. 

Les structures de coordination mis en place par ce projet assureront aussi la coordination interministérielles et interacteurs central au partneriat entre CAFI et le Cameroun. L'organisme de mise en œuvre de ce projet devra développer conjointement avec le MINEPAT, le mécanisme de coordination au travers duquels la coordination entre tous les projets de la phase de démarrage sera assurée.  

Deuxiement, un projet de gestion intégrée du paysage prioritaire du Grand Mbam sera mis en œuvre afin de renforcer les capacités décentralisées pour : l'aménagement du territoire et la gouvernance des ressources naturelles ; et la coordination intersectorielle dans les Conseils Municipaux et Régionaux respectifs, en vue de tester des approches standardisées qui permettront au paysage du Grand Mbam de se convertir en programme de réduction d’émission « juridictionnel » dans les phases d'engagement et d’expansion du partenariat.  

Troisiement un projet d’aménagement du territoire consolidera et renforcera les travaux en cours de plusieurs ministères soutenus notamment par la Coopération Allemande et l'Union Européenne sur la planification participative de l'aménagement du territoire, la cartographie et le suivi de l'utilisation des terres et du changement d'affectation des terres. Il établira une capacité nationale standardisé pour soutenir les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) dans la préparation des schémas et plans d’aménagement du territoire au niveau régional et communal. Il passera également en revue les efforts visant à sécuriser la propriété foncière des communautés locales et des investisseurs agricoles et tirera des enseignements pour orienter les futures réformes. Il fournira un soutien technique et financier aux communes municipales intéressées (en plus de celles situés dans le Grand Mbam) pour préparer, approuver et suivre la mise en œuvre des plans locaux d’aménagement et de développement durable du territoire (PLADDT) pour adoption de façon consensuelle. Ce projet sera piloté par le MINEPAT en collaboration avec le MINDDEVEL et les Ministères sectoriels.   

Quatriemement, un programme pilote d’appui à l’intensification durable de l’agriculture et la transition agroécologique permettra de concevoir et de déployer un mécanisme d’appui direct aux producteurs au travers du « Fonds de développement des filières Cacao et Café » (FODECC). Ce projet s'appuie sur le processus de négociation des appuis budgétaires de l'Union européenne pour concevoir un manuel de procédures pour un futur « Guichet de Transformation Agroécologique ». Dans cette première phase CAFI pourrait aussi appuyer le « Guichet producteur qui fournit des subventions agricoles axées sur les résultats. Les ressources financières du projet seront disponibles à plusieurs régions et communes mais avec un accent sur le Grand Mbam, en conformité avec des PLADDT adoptés au niveau d’une ou plusieurs communes.  

Les leçons tirées de tous les projets et programmes pilotes en matière de besoin des réformes et de coordination intersectorielle et multi-niveau informeront le développement du pipeline des investissements futurs de CAFI. 

 

16. A qui m’adresser si j’ai encore des questions ? 

Nous vous conseillons de lire attentivement l’Appel à manifestation d'intérêt, puis de vous référer à cette foire aux questions, qui sera mise à jour régulièrement. S’il vous reste néanmoins des questions, celles-ci doivent adressées par courriel à eoi.cafi@undp.org en précisant votre nom, prénom et organisation. 

Veuillez noter que par souci de transparence et d’équité, seules les questions envoyées à l'adresse eoi.cafi@undp.org pourront être traitées. 

15.06.2023

Ajouts aux questions / réponses pour l’AMI Cameroun-CAFI

1. La date limite de soumission des expressions d’intérêt du 23 juin concerne-t-elle alors à la fois l'AMI sur la coordination et l'AMI Général ?

Oui, la date limite du 23 juin est pour les 2 AMI : Coordination et Général (y inclus les 3 projets dans ce dernier).

 

2. Dans le document AMI Projet de coordination intersectorielle, page 5, Point 4.3, une « Evaluation externe » est mentionnée. Qu’est-ce qui est entendu par « externe ? »

Nous attendons les évaluations externes et/ou indépendantes conduites par des personnes non liés aux responsables de la conception et de la mise en œuvre de du projet évalué et qui évalue la qualité de la mise en œuvre du ou des projets de l’organisme de mise en œuvre.

Ce type d’évaluation est réalisé de façon différente selon les organisations, puisque chaque organisation a ses propres politiques d'évaluation.

 

3. Dans le document AMI Projet de coordination intersectorielle, page 14 section 3 point 3, Annexe 2 : canevas de note d’expression d’intérêt : « Synergies et cofinancements ». Concernant les synergies :

  • s’agit-il d’autres projets de l’organisme soumissionnaire pouvant renforcer la compétence et l’efficacité de l’organisme soumissionnaire ?
  • s’agit-il des autres initiatives « en général », non financées par CAFI et actuellement en cours dans le champ d’application du projet ?
  • s’agit-il d’autres projets non CAFI et non soumissionnaire avec lequel le soumissionnaire a l’intention de collaborer pour la mise en œuvre du projet CAFI ( = consortium pour la stratégie de mise en œuvre du projet CAFI ?)

Il s’agit des trois catégories de projets ou initiatives mentionnés dans la question.  L’organisation de mise en œuvre doit posséder une très bonne compréhension du contexte, doit démontrer une bonne compréhension de la dynamique de ce qui se passe dans le pays (sur le terrain et dans la politique) ; et doit être capable de faire des synergies avec tous les projets et activités pertinents déjà en cours, ou qui sont proposés sur le terrain.

Il est fortement encouragé de mentionner dans la note d’expression d’intérêt si les soumissionnaires possèdent des sources de cofinancements et/ou prévoient de créer des liens avec des autres projets dans le cadre de ces AMI. Les cofinancements sont souhaitables mais pas nécessaires.

 

4. Sur la page 2, section 2 du Document canevas du Notes d’Expression d’Intérêt pour Projet de coordination intersectorielle : Quel est ici le sens ou la portée du terme "agricole" associé à l’expression « appui au développement » ? est-il restrictif (au seul secteur agricole ?) ou au contraire générique ?

Il est générique : on indique ici l’appui au développement du secteur rural.

 

5. Sur la stratégie de coordination intersectorielle : CAFI et MINEPAT veulent-ils aborder la question de coordination intersectorielle en lien avec le pilotage du processus SND30 (ce qui concerne alors 07 grands secteurs au Cameroun ?), ou uniquement la coordination des sectoriels relatifs au développement rural (MINDDEVEL + ministères connexes + secteur privés) ? Ou encore s’agit-il d’une coordination intersectorielle des Ministères concernés par la mise en œuvre des mesures CAFI ?

La coordination intersectorielle du partenariat CAFI sera assuré en lien avec le pilotage du processus de SND30 ce qui justifie d'ailleurs pourquoi ce projet coordination intersectorielle sera piloté au niveau du MINEPAT.

 

6. Sur le format : certaines parties précisent le nombre de pages et d'autres pas ; est-ce possible de s'étendre sur ces parties tout en restant dans la limite des pages imposée (15 pages) ?

La note d’expression d’intérêt est limitée à 15 pages (annexes non compris). Voir dans l’AMI pour plus de précisions, ainsi que la réponse à la question no. 7.

 

7. Est-ce qu'il y'a une police spécifique et taille pour les propositions ?

Non : une proposition de format est mise sur le site web pour les Notes d'Expression d'Intérêt en document Word, mais les soumissionnaires peuvent changer ce format s’ils le souhaitent.

 

8. Est-ce que l’expression d’intérêt peut être soumise en anglais ? Est-ce qu'un formulaire en anglais existe ?

Le Cameroun est un pays bilingue : les deux langues officielles sont le français et l'anglais, donc il est possible de soumettre en anglais, en utilisant le formulaire qui est en français.

 

9. Est-ce qu’une version Word du canevas de la Note d'intérêt existe ?

Les modèles de note d'expression d'intérêt en format Word se trouvent sur la page cafi.org/fr/cameroun/ami, dans la partie Ressources, avec les AMI et la présentation faite lors de la session d’information.

 

10. Sur le deuxième AMI (Générale), faut-il présenter une proposition pour les trois projets intégrés, ou serait-il possible de présenter une proposition pour un seul projets ?

Un organisme peut manifester son intérêt pour un seul projet ou plusieurs. Si un organisme veut manifester son intérêt pour plusieurs projets il doit soumettre une note d’expression d’intérêt pour chaque projet, mais peut expliquer les liens et synergies prévus entre propositions.  Voir ci-dessous, question no. 15.

 

11. Quels documents doivent accompagner la note d'expression d'intérêt lorsqu'on est une organisation accréditée avec CAFI ? Est-ce que les organisations déjà accréditées doivent aussi fournir les documents pour accréditation comme les audits financiers avec les Notes d’expression d’intérêt ?

Toute l’information pertinente sur les documents à fournir y compris le canevas à remplir pour les Notes d’expression d’intérêt se trouvent dans les AMI. Les organisations déjà accréditées ne doivent pas resoumettre la documentation demandée aux organisations non-accréditées.

 

12. Des cofinancements sont-ils envisageables ?

Oui, le cofinancement des projets est encouragé. Il est également souhaitable que les organisations de mise en œuvre soient capables de financer ou co-financer la préparation des documents de projet afin de réduire le délai de démarrage des projets. Néanmoins, le financement ou le co-financement des coûts associés à la préparation des documents de projet n’est pas une obligation.

 

13. Comment le CAFI assurera-t-il une bonne coordination entre les 3 propositions de projet (étant donné les liens entre le projet du Grand Mbam, le projet d'aménagement du territoire et le projet FODECC) ? Via le MINEPAT et le projet de coordination ?

La coordination de ces trois projets sera assurée par le MINEPAT au travers du projet de coordination. Cette coordination est adossée sur le dispositif du suivi de la mise en œuvre de la SND30 qui est piloté par le MINEPAT. Dans le cadre de ce dispositif, le Gouvernement a mis en place des secrétariats pour chaque secteur, avec des unités techniques internes. Les mécanismes de coordination pourront être clarifiés avec le MINEPAT pendant l’élaboration des documents de projet détaillés.

 

14. La proposition doit-elle couvrir l'ensemble du champ d'application du projet et des résultats attendus (par exemple, les effets attendus sur l'agriculture durable, la gestion durable des forêts, l'aménagement durable du territoire, etc.), auquel cas il est nécessaire de mettre en place un grand Consortium ? Ou l’objectif est-il de financer plusieurs projets distincts qui seraient complémentaires ?

Le projet cible doit couvrir l'ensemble du champ d'application du projet et des résultats attendus. Cette information sur les résultats attendus pour chaque projet est décrite dans l’Annexe 1 « Résumé des projets/programmes pilotes pour la phase de démarrage » pour les 3 projet de l’AMI général ainsi que dans l’ébauche de document de projet pour le cas spécifique du projet de coordination intersectorielle et multiniveaux.

L’organisme de mise en œuvre devra préparer et mettre en œuvre un projet en mesure d’obtenir les résultats attendus. S’il ne dispose pas de toutes les compétences nécessaires il peut identifier d’autres organismes avec lesquels il pourra former un consortium. Il incombe aux soumissionnaires d'échanger et de s'organiser pour ce faire.

 

15. Quel niveau de complexité est attendu dans la section 4.4 du document (politiques interne) ?

Nous attendons un résumé court des politiques et procédures, le soumissionnaire peut inclure des liens vers le ou les sites web on sont fourni plus de détails. Un résumé d’une ou plusieurs expériences pertinentes de l’organisme dans la mise en œuvre de ces politiques et procédure peut être utile, un lien vers une étude de cas peut être fournie.

 

16. Le Grand Mbam est un bassin important de production de cacao. Dans le projet décrit dans l’AMI concernant le Grand Mbam, y a-t-il un lien à faire avec le projet FODECC ?  Et : Pour le projet FODECC, quelles sont les communes des paysages pilotes pour CAFI ?

Oui. L'objectif du projet de gestion intégrée du paysage Grand Mbam est de préparer le terrain pour les investissements. Le FODECC opère des « Guichets » qui sont des mécanismes de financement qui peuvent fournir les ressources nécessaires à ces investissements. Le projet du paysage de Grand Mbam pourra donc prévoir d’orienter les producteurs et les sensibiliser aux opportunités qu’offre le FODECC.

Pour le Fond de Développement des Filières Cacao et Café (FODECC), il n’y a pas de paysages pilotes pour CAFI. Le FODECC est concernés par tous les producteurs de cacao et de café, quel que soit leur taille et leur localisation. Le FODECC apporte de subventions à tous ceux qui en expriment le besoin et remplissent les critères d’éligibilité.

17. Les projets soumis qui ne sont pas dans les projets pré-identifiés présentés dans les AMI n'ont pas de garantie de financement ?

C’est exact. Nous encourageons la soumission d’expression d’intérêt pour d’autres idées de projets innovants et basés sur la performance en appui à l’intensification durable de l’agriculture et la transition agroécologique visant les petits producteurs et/ou le secteur privé dans le contexte de cet AMI. Ces idées de projet pourraient avoir une portée régionale. Néanmoins, il n’y a pas de garantie de financement pour ces idées de projets.

 

18. Les projets doivent-ils se concentrer sur les filières café et cacao, ou est que c'est possible aussi travailler avec des autres filières agricoles ?

Le projet d'appui au FODECC se concentre sur les filières cacao et café.

Dans le cadre du projet de coordination, sous tutelle du MINEPAT, des ressources sont disponibles pour appuyer l’élaboration et finalisation des stratégies et/ou des plans d'investissement dans le développement durable d'autres filières pour réduire la déforestation. L'adoption de ces stratégies pourra déclencher des financements additionnels dans une deuxième phase du Partenariat entre le Cameroun et CAFI.

Dans le cadre du projet de gestion intégrée du paysage de Grand Mbam, des actions concrètes pour réduire la déforestation, associées à l’expansion d’autres filières agricoles, pourront être appuyées.

 

19. Les rapports des évaluations qui doivent être soumis par les organisations non-accréditées doivent-ils accompagner la soumission de la note en annexe ?

Oui, si tous les documents demandés ne sont pas inclus dans la soumission, elle sera considérée comme incomplète et rejetée.

 

20. Le MINEPAT avec CAFI assurera-t-il que les soumissions par exemples des agences des Nations Unies sont complémentaires /en synergie avec les soumissions d’autres (exemples GIZ, AFD....)  ?

Le Secrétariat de CAFI et le MINEPAT seront responsables conjointement de l’évaluation technique de toutes les soumissions complètes reçues. La décision portant sur la ou les organisation(s) de mise en œuvre choisie(s) pour chaque projet sera prise conjointement entre le Conseil administration de CAFI et le MINEPAT.

 

21. Pour les projets 2 (Projet de renforcement des capacités en matière d'aménagement du territoire) et 3 (Projet d’appui au FODECC), quelles zones géographiques sont ciblées ?

Le renforcement des capacités en matière d’aménagement du territoire est un besoin général. Le projet d’aménagement du territoire vise à créer la capacité pour accompagner l’aménagement du territoire dans tout le pays. L’objectif est de fournir un appui technique et financier pour l'aménagement de territoire, ciblant les Régions/Communes qui expriment des demandes claires, et qui répondent aux critères d’accès prioritaire qui seront établis avec le MINEPAT dans le cadre de la préparation du document de projet.  

Pour le Fond de Développement des Filières Cacao et Café (FODECC), il n’y a pas de paysages pilotes pour CAFI. Le FODECC est concernés par tous les producteurs de cacao et de café, quel que soit leur taille et leur localisation.

 

22. Si un organisme n'est pas enregistré au Cameroun mais confirme son engagement de démarrer le processus, sera-t-il éligible ?

Les soumissions des organismes non-accrédités remplissant tous les critères seront reçues et feront l’objet de l’évaluation technique. Si l’évaluation technique recommande la sélection de l’organisme soumissionnaire, alors le Secrétariat CAFI démarrera la procédures d’accréditation. Tous les détails sur cette procédure sont disponibles sur le site web du CAFI : cafi.org/fr/acceder-aux-financements-de-cafi.

Dans le cas des organismes non-Nations Unies (NONUs) – l’organisme doit fournir un document d'enregistrement légal actuel et valide au CAMEROUN, ou des preuves qui démontrent qu'un tel enregistrement est possible, ainsi que son statut légal dans son pays d'origine.

 

23. En dehors du paysage du grand Mbam, aucun autre n`est nommément cité. Devrions nous comprendre que les projets peuvent aussi être soumis pour d`autre paysages du moment où elles sont en alignement avec les objectifs de ce fond et les stratégies du gouvernement Camerounais ?

Non, les projets de gestion intégré d’autres paysages ne seront pas considérés dans le cadre des présents AMI.

Néanmoins, le projet d’appui au FODECC et le projet d’aménagement du territoire pourrons mettre en œuvre des actions dans tous les paysages du Cameroun.

Des demandes de soutien pour la préparation d'un plan local d'aménagement et de développement durable du territoire provenant de communes situées en dehors de Grand Mbam pourront bénéficier d’appui. Leur sélection s’effectuera selon des critères à définir dans le cadre de la préparation du document de projet.

 

24. Qu’est-ce qui est entendu par ''organisme de mise en œuvre'' ?

CAFI canalise ses financements au travers d’organismes de mise en œuvre. Les organismes de mise en œuvre sont responsables du développement des documents de projet qui devront être validés par le Gouvernement avant d’être approuvés par le Conseil d’Administration de CAFI. Une fois le document de projet approuvé par le Conseil d’Administration de CAFI, l’organisme de mise en œuvre assume l’entière responsabilité programmatique et financière des fonds qui lui sont versés par CAFI. L’organisme de mise en œuvre implémente les activités définies dans le document de projet approuvé conformément à ses propres règlements, règles, directives et procédures en ayant recours à ses modalités de mise en œuvre standard. Ces modalités de mise en œuvre varient d’un organisme à l’autre.

Voir le site web du CAFI : cafi.org/fr/a-propos/nos-partenaires/les-organismes-de-mise-en-oeuvre.

 

25. Est-il possible d'avoir plus d'un partenaire sur un projet ?

Oui, un Consortium de partenaires est envisageable. Deux cas de figures sont possibles :

  • un projet avec plusieurs organismes de mise en œuvre (voir réponse à la question 27),
  • un projet avec une seul organisation de mise en œuvre qui ensuite sous-contracte ou conclut des partenariats avec d’autres organisations.

 

26. Pour les Consortiums : Est-ce qu’ils doivent faire l’objet d’accords formels ou un simple « arrangement » entre partenaires à ce stade suffirait-il ?

A ce stade un partenariat formel n’est pas nécessaire, et un partenariat informel (arrangement) peut suffire. Toutefois, l’organisme de mise en œuvre peut inviter ses partenaires à co-signer la soumission en tant que membres du consortium.

 

27. Est-ce possible de sélectionner plus qu´un organisme de mise en œuvre (chef de file) par projet ?

Il est possible d’élaborer un projet avec plusieurs organismes de mise en œuvre.  Dans ce cas, chacun des organismes de mise en œuvre devra assumer la responsabilité pour un ou plusieurs produits (outputs) du projet et les budgets seront divisés en conséquence. Chaque organisme de mise en œuvre assumera l’entière responsabilité programmatique et financière des fonds qui lui sont versés par CAFI et implémentera les activités du ou des produits (outputs) sous sa responsabilité conformément à ses propres règlements, règles, directives et procédures en ayant recours à ses modalités de mise en œuvre standard.

Il est important de noter que cet arrangement de mise en œuvre est plus complexe à gérer pour CAFI. C’est pourquoi, les organismes de mise en œuvre qui désirent opter pour cet arrangement de mise en œuvre doivent dûment justifier pourquoi il est plus avantageux (ex : plus grande efficacité, réduction des couts administratifs, etc.)

 

28. Est-ce qu'une cosignature de la demande implique une co-chefferie de file ?

Non, pas nécessairement. Il est important d’expliquer clairement les arrangements de mise en œuvre proposés. Voir réponse à la question 25.

 

29. Est-ce qu'une organisation peut être chef de file pour un projet et partenaire dans un consortium pour un autre projet en même temps ?

Oui. Si une organisation a les compétences et les capacités d’entreprendre plus d’un projet et peut le démontrer, c’est possible de faire les deux.

 

30. Est-ce qu'une organisation peut participer à plusieurs Consortia ?

Oui, voir ci-dessus.

 

31. Est-ce qu’une organisation peut postuler pour plusieurs projets ?

Un organisme peut exprimer son intérêt d’être organisation de mise en œuvre pour plusieurs projets. Pour ce faire, il doit soumettre une note d’expression d’intérêt pour chaque projet. Dans ces notes d’expression d’intérêt il doit expliquer les liens et synergies prévus entre propositions et démontrer l’expertise et la capacité de pouvoir mener à bien plus d’un projet dans le cadre de ces AMI. Voir question dans FAQ no. 2.

 

32. Si une organisation est déjà accréditée et peut recevoir des financements de CAFI en, par exemple, RDC, cette accréditation est-elle valable pour le Cameroun aussi ?

Oui. Dès qu’une organisation est accréditée avec CAFI, elle est éligible et peut répondre aux AMI dans les 6 pays CAFI. Néanmoins, l’organisme doit soumettre un document d'enregistrement légal actuel et valide au Cameroun, ou des preuves qui démontrent qu'un tel enregistrement est possible.

 

33. Est-il possible de proposer un projet qui touche sur deux des trois projets (par exemple projet Grand Mbam + projet PAT plus générale) ?

Une organisation peut exprimer son intérêt pour plusieurs projets. Une note d’expression d’intérêt doit être soumise pour chacun des projets.

 

34. Combien d'agences partenaires peuvent soumettre une proposition conjointe ?

En principe, le nombre d’agences n’est pas limité. En pratique, il faut démontrer la valeur ajoutée de chaque partenaire du Consortium et dans le cas d’un grand nombre de partenaires démontrer comment la coordination sera assurée et les coûts de transaction minimisés.

 

35. Qu'en est-il de l'éligibilité des ONG non accréditées au CAFI et qui répondent à tous les critères d’éligibilité. Est-ce que le processus d'accréditation pourrait démarrer après la soumission ?

Le processus d’accréditation pourra démarrer lorsque l’évaluation technique effectuée suivant les étapes et critères définis dans l’AMI recommande la sélection de l’organisme soumissionnaire.

Toute information concernant le processus d'accréditation se trouve sur le lien suivant : cafi.org/fr/acceder-aux-financements-de-cafi.

 

36. Si une organisation intervient dans le secteur de la Planification Familiale ou la santé, par exemple, peut-elle soumettre une proposition ?

Non, les projets pré-identifiés dans la cadre de cet AMI ne touchent ni le secteur de la planification familiale ni la santé.

 

37. Est-il possible qu’après évaluation et sur la base de la pertinence des notes d'expression d’intérêt, CAFI initie un processus de jonction des propositions soumises par différentes organisations de mise en œuvre dans un consortium pour un même projet ? Evidemment avec un accent sur la complémentarité des propositions.

Sur base des recommandations techniques du Secrétariat CAFI et en accord avec le MINEPAT, le conseil d'administration de CAFI peut mandater le Secrétariat d’explorer avec les soumissionnaires la possibilité de développer un projet conjoint.

 

38. Quel niveau de détail faut-il inclure dans le budget, étant donné qu’une éventuelle allocation de financements de préparation d’un projet se base sur le budget total estimé ?

Le budget du projet cible ne doit pas être très détaillé à ce stade, cela peut être une enveloppe approximative détaillée par produit (output).

Dans le cas d’une demande d’un don de préparation, les organismes de mise en œuvre soumissionnaires devront notifier ce choix dans leur note d’expression d’intérêt y inclus une estimation préliminaire du montant associé.

 

39. Question sur les charges indirectes par projets qui doivent être de 7% du budget du projet. Est-ce-que ces charges indirectes couvrent également les coûts liés à la prise en charge du personnel/staff travaillant sur un projet ?

Les charges indirectes de 7% ne couvrent pas les coûts liés à la prise en charge du personnel/staff travaillant sur un projet. Le personnel/staff travaillant directement sur un projet font partie des couts directs.

Comme point de départ dans la budgétisation du projet, les coûts directs et indirects doivent être clairement différenciés :

  • Les coûts directs impliquent les activités de programme, d'appui administratif et opérationnel, qui font partie des intrants du projet ; et peuvent être objectivement rattachés à l'activité du projet elle-même.
  • Coûts indirects, représentant les coûts pour l'organisation qui ne sont pas directement attribuables à des projets ou services spécifiques, mais qui sont nécessaires pour financer les structures d'entreprise, les coûts de gestion et de supervision de l'organisation. Ce type de coûts est également connu sous le nom de frais généraux.

Conformément aux accords juridiques de CAFI, les coûts indirects sont strictement plafonnés à 7 % des coûts directs totaux.

Ci-dessous un extrait de la politique de CAFI en matière de couts direct et indirects, en anglais, avec des exemples :

DIRECT COSTS INDIRECT COSTS

Costs that can be directly linked to a CAFI project in a reasonable and economically feasible way and must be part of the PTBA of the CAFI-approved Project document.

  • Personnel and consultants hired for CAFI projects, e.g., technical specialists and project management unit (PMU) staff; these include project manager, project assistant, technical specialist(s), procurement specialist, financial specialist).
  • missions and travel by project personnel/consultants.
  • contractual services (Individual or companies).
  • goods or services related to the PMU or related to the project activities.
  • training, workshops, and events.
  • project-related communication material and publications (production and printing).
  • Grants to sub-recipients.
  • project equipment, furniture, and other supplies.
  • transportation equipment (vehicles).
  • project-level independent evaluations.
  • HACT Assessments and HACT Spot checks by third parties.
  • security services for project personnel or consultants.
  • Rent of office premises and common services cost.
  • preparation of procurement plans by Project Management Unit (PMU).
  • procurement processes performed by PMU.
  • management of consultant activities by PMU.
  • management of output deliverables by PMU.
  • maintenance of records of all project-related documentation by PMU.
  • preparation of progress reports and financial reports for the projects by PMU.
  • projects teams’ consultation with stakeholders.
  • project financial auditing.
  • Etc.

Costs that are not directly attributable to specific projects or services, but are necessary to fund the corporate structures, management and oversight costs of the organization (7% of total direct costs). Examples below of activities below:

  • Design, formulate and present project concept and project documents with substantive workplans and fully costed budgets.
  • Undertake brief in-country consultation mission if necessary.
  • Advise on and participate in project start-up workshops.
  • Develop performance targets, QA indicators and assessments.
  • Oversight activities to ensure project closures.
  • Corporate executive management functions.
  • Corporate resource mobilization functions.
  • Corporate communications advocacy functions.
  • Senior management functions of Office and HQ.
  • Corporate oversight functions (finance, HR, admin, etc.).
  • Accounting and financial management staff at HQ.
  • Independent corporate oversight functions at HQ.
  • Institutional legal support functions at HQ.
  • HR management of personnel.
  • Corporate policy guidance functions on procurement and logistics support for headquarters and country or regional offices.
  • Office management, office resource and financial management, HR management (learning, training, recruitment, performance management).
  • Corporate equipment and related maintenance and depreciation; corporate shared resources not directly attributable to a project, such as corporate IT platforms and security, corporate planning, budgeting, reporting and risk management tools.
  • Supervise project preparation, in consultation with all appropriate stakeholders, including missions to the field, with particular focus on risk assessment, governance issues, execution arrangements, co- financing, capacity development, partnership building and outreach.

 

40. Comment fonctionnera l'Unité de Gestion des Projets vs. la coordination exercée par le partenaire de mise en œuvre ? Les rôles et responsabilités seront-ils revus pendant la phase de formulation de chaque projet ?

Le Gouvernement pilote la coordination et les réformes concernant chaque projet, pas l’organisme de mise en œuvre.

Les soumissionnaires devraient expliquer les modalités d’exécution qu’il peuvent offrir, par exemple :

  • une mise en œuvre directe ou l’organisme mobilise l’expertise technique et fait directement l’acquisition des produits, services et travaux nécessaires pour atteindre les résultats attendus ;
  • une mise en œuvre nationale ou l’organisme transfert de façon périodique les ressources au partenaire(s) de mise en œuvre (gouvernement, ONG, secteur privé) qui assument eux-mêmes la responsabilité de mobiliser l’expertise technique et font l’acquisition des produits, services et travaux nécessaires pour atteindre les résultats attendus ;
  • un modèle mixte ou l’organisme de mise en œuvre transfert certaines ressources au partenaire de mise en œuvre pour certaines activités et en même temps fournit des services de soutien à la demande du partenaire de mise en œuvre pour d’autres activités définies dans le cadre du document de projet ou/et du plan de travail annuel

L’évaluation des soumissions sera basée sur i) l’assistance technique que l’agence propose d’apporter, et ii) sa capacité opérationnelle d’assurer une exécution en travaillant en étroite collaboration avec le Gouvernement.

La composition de l'UGP, son rôle et sa relation avec les autres structures de coordination de la SND30 et celles de l'organisation de mise en œuvre, tels que proposés dans l’ébauche du document de projet, peuvent être modifiés au cours de la préparation de la proposition de projet complète, par le biais d'une consultation avec le MINEPAT et le Secrétariat du CAFI.

 

41. Concernant les consultations avec des Ministères sectoriels :

  • Qui sont les personnes au MINEPAT qui assureront la coordination des consultations.
  • Est-ce-que le processus de consultations assuré par le MINEPAT pour assurer la synergie des soumissions se passera avant la date limite de soumission ? 
  • Est-ce que la coordination avec le MINEPAT se fait à cette étape ou pendant la phase de montage du projet ?

Veuillez envoyer votre demande de mise en contact avec les responsables auprès des Ministères à eoi.cafi@undp.org et l’équipe fera suivre la demande.

Voir aussi la Foire aux Questions no. 14.