La revue annuelle du partenariat s'est tenue à Libreville les 7 et 8 juillet, et était la première revue en personne depuis avant la pandémie de COVID-19. La réunion a été accueillie par le Conseil National du Climat.
Dans le cadre de cette revue, le Conseil National du Climat, le Conseil d'Administration et le Secrétariat du CAFI ont rencontré le Ministère de l'Economie, le Ministère de l'Agriculture, le Ministère des Eaux, Forêts, Mer et Environnement (MFME), l'Agence Gabonaise d'Études et d'Observations Spatiales (AGEOS), l'Agence de Développement Agricole du Gabon (ADAG), Agence Nationale des Parcs Nationaux du Gabon(ANPN), Agence gabonaise de Normalisation (AGANOR), les organisations internationales chargées de la mise en œuvre des programmes dans le cadre du partenariat (AFD, PNUD, TNC et UNESCO) et leurs partenaires nationaux d'exécution, ainsi que les organisations de la société civile et du secteur privé impliquées dans la gouvernance des programmes.
Les partenaires ont examiné les points forts et les résultats des deux programmes actuels de CAFI 1 sur la planification de l'utilisation des terres et la surveillance des forêts et de CAFI 2 sur l'optimisation de l'utilisation des terres et l'expansion du réseau d'aires protégées. Ils ont également identifié les domaines susceptibles d'être améliorés et ont discuté des perspectives de mise en œuvre des cinq nouveaux programmes récemment validés avec l'appui du premier paiement basé sur les résultats de CAFI au Gabon. Enfin, ils ont convenu d'une série de recommandations pour accélérer les progrès par rapport aux jalons programmatiques et politiques du partenariat.
Avec une couverture forestière de 88% - parmi les plus élevées au monde - le Gabon détient un statut particulier de pays à haute teneur forestière et à faible déforestation. Le partenariat du Gabon avec CAFI a été mis en place par la signature d'une lettre d'intention en 2017 et d'un addendum en 2019. Le partenariat soutient l'engagement du gouvernement à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à éviter ou minimiser les émissions futures, à améliorer l'absorption du dioxyde de carbone et la séquestration du carbone par la conservation des stocks de carbone élevés et des forêts à haute valeur de conservation, et à renforcer la capacité à concevoir, mettre en œuvre et surveiller les programmes nationaux d'atténuation du changement climatique.