Les succès du Gabon en matière de conservation – notamment l’abri de la plus grande population d’éléphants de forêt d’Afrique (95 000) – ont également entraîné des conséquences inattendues, telles que les conflits entre les humains et la faune sauvage, qui contribuent à l’insécurité alimentaire dans les zones rurales. En effet, entre 2016 et 2021, près de 12 000 plaintes liées à la destruction de cultures ont été enregistrées, et entre 2020 et 2021, 18 des 27 attaques d’animaux sauvages étaient dues à des éléphants, causant 8 décès et plusieurs blessures graves.
En réponse, le Gabon affine ses politiques afin qu’elles profitent à la fois à l’environnement et aux communautés locales.
À la suite d’un appel urgent lancé en décembre 2024 par le Premier ministre gabonais à la communauté internationale pour soutenir les efforts de réduction des conflits entre humains et éléphants, le projet « Coexistence pacifique entre les humains et les éléphants » a été approuvé. Il vise à apporter des solutions immédiates à un conflit majeur susceptible de compromettre les efforts de protection de l’environnement.