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Événements d'été de CAFI : Forum sur les forêts tropicales d'Oslo et réunion du du PFBC à Libreville - Central African Forest Initiative (CAFI)
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September 27, 2022

Événements d’été de CAFI : Forum sur les forêts tropicales d’Oslo et réunion du du PFBC à Libreville

Cette année, le solstice d’été, le 21 juin, a été choisi pour l’événement parallèle de CAFI au Forum des forêts tropicales d’Oslo. Cette conférence mondiale organisée par Norad pour le compte de NICFI  a permis  de présenter ce qui fonctionne pour les forêts et peuples d’Afrique Centrale, ce qui ne marche pas, et ce qu’il reste à essayer à grande échelle. 

L’événement a réuni des participants de haut niveau, tels que, pour le Gabon,  le Ministre de l’Environnement et le Secrétaire Permanent du Conseil National du Climat, pour la RDC lA Directrice de  Cabinet adjointe du Ministère des Finances, mais aussi des producteurs agricoles, des représentants des peuples autochtones, des agences de mise en œuvre, des bailleurs de fonds et des ONG. Les débats ont tourné autour des points suivants :  

Quelles sont les dernières données et évolutions sur les forêts tropicales dans l’une des régions les plus pauvres du monde ? 

RDC : le développement rural peut-il résoudre le cycle pauvreté/déforestation ?  

Les approches innovantes et durables du Gabon dans le secteur forestier. Pourraient-elles fonctionner ailleurs ?     

Quelles approches innovantes ont émergé  dans la lutte conjointe contre la pauvreté et la  la déforestation ? 

Cette diversité de perspectives a été conçue pour refléter la double approche de CAFI, qui combine le dialogue politique avec des investissements sur le terrain, l’appui à des réformes et à la structuration du secteur agricole à grande échelle, la foresterie communautaire, etc.  

Voir : l’événement de CAFI à l’OTFF) Des opportunités gagnantes pour les populations et les forêts en Afrique Centrale (vimeo.com) 

Selon les dernières données de CAFI, à travers une étude entreprise par la FAO, la région d’Afrique Centrale a perdu plus de 2.2 millions d’hectares de forêt entre 2016 et 2020- soit la moitié de la taille de la Suisse, tandis que  1,5 million d’hectares supplémentaires ont été dégradés. Ces peturbations  sont liées à plus de 90% au complexe rural largement porté par une combinaison d’agriculture à petite échelle et de foresterie artisanale. Toutefois, les facteurs de déforestation et de dégradation varient selon les pays. Voici quelques messages clés à retenir :  

  1. Il est crucial de structurer toute aide au développement rural dans des plans d’utilisation des terres qui prennent en compte les forêts, mais qui doivent également tenir compte des besoins, des connaissances et des capacités des communautés qui y vivent, et en particulier des populations autochtones, des communautés et des petits exploitants. Le premier partenariat de CAFI avec la RDC a déjà permis à une zone de la taille d’un quart de l’Italie de faire l’objet de plans locaux d’utilisation des terres élaborés par quelque 1 200 comités de développements locaux, qui décident collectivement où cultiver tel ou tel type d’agriculture, où établir des concessions forestières communautaires, etc. Le défi consiste maintenant à veiller, comme l’a souligné le Royaume-Uni, à ce que ces plans soient mis en œuvre, avec patience et sans exclusion.  

  2. Les partenariats avec le secteur privé sont essentiels et les ONG peuvent les catalyser, en particulier dans le domaine du bois-énergie, qui représente 93% du mix énergétique des ménages en RDC.  

  3. Le financement actuel vers les forêts d’ Afrique centrale reste insuffisant - malgré les engagements de 1,5 milliard de dollars promis lors de la COP 26 à Glasgow et les efforts de CAFI en matière d’investissements et de paiements basés sur les résultats, avec le soutien reconnu des hôtes norvégiens. La région d’Afrique centrale ne reçoit qu’une fraction des besoins estimés dans ses contributions déterminées au niveau national, et qu’une fraction des compensations potentielles qui lui sont dues, en particulier pour ses pays à fort couvert forestier et à faible déforestation couplés à une conservation élevée de la biodiversité.  

A la fin de la session, 65% des participants interrogés se sont déclarés énergisés, et 30% curieux.     

Dans une allocution vidéo, le professeur Joseph Malassi, Conseiller climatique du ministre de l’environnement et du développement durable de la RDC, a salué le soutien de CAFI à la protection des forêts sur le terrain et le leadership politique de haut niveau.    

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