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Lancement du résumé exécutif du rapport « Résilience et durabilité du Bassin du Congo : du passé au futur » à la COP30 par le Panel scientifique pour le bassin du Congo (SPCB) - Central African Forest Initiative (CAFI)
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December 8, 2025

Lancement du résumé exécutif du rapport « Résilience et durabilité du Bassin du Congo : du passé au futur » à la COP30 par le Panel scientifique pour le bassin du Congo (SPCB)

Panel scientifique pour le bassin du Congo

En tant que seconde plus grande forêt tropicale au monde, le Bassin du Congo fournit des services environnementaux essentiels à l’échelle locale, régionale et mondiale, mais reste largement sous-étudié et chroniquement sous-financé.

En réponse à la nécessité de développer la capacité à générer et à appliquer des connaissances scientifiques à la mission cruciale de conservation des forêts du bassin du Congo, le Panel scientifique pour le bassin du Congo (SPCB), hébergé par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (UNSDSN), a été créé et lancé en 2023.

Ce panel scientifique indépendant est dirigé par trois éminents chercheurs de la région en tant que coprésidents, bénéficie des conseils et de l’orientation d’un envoyé spécial et d’un comité directeur scientifique composé de 24 personnes, et est composé de plus de 150 scientifiques, principalement issus de la région.

Un rapport scientifique sans précédent sur le bassin du Congo

L’une des premières réalisations majeures du Panel scientifique pour le bassin du Congo est la production d’un rapport d’évaluation scientifique complet sur le Bassin du Congo, intitulé « Résilience et durabilité du Bassin du Congo : du passé au futur ».

Le résumé exécutif a été présenté lors de la COP30 de la CCNUCC au Brésil en novembre 2025 et a suscité un vif enthousiasme. Ce rapport constitue en effet une référence scientifique essentielle sur les écosystèmes du bassin du Congo, les défis actuels et les opportunités futures pour éclairer les travaux de conservation et de développement durable.

Découvrez la réaction de S.E.Mme Arlette SOUDAN NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo de la République du Congo, dans la vidéo ci-dessous.

Soutenu par CAFI

En tant qu’initiative unique en son genre, qui favorise le dialogue politique à haut niveau et l’augmentation des financements destinés à soutenir des réformes ambitieuses et des investissements sur le terrain afin d’aider les pays partenaires à réduire les émissions résultant de la déforestation et de la dégradation des forêts tout en réduisant la pauvreté, l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI) finance ce rapport.

Afin de renforcer les capacités scientifiques dans la région et d’améliorer l’interface entre la science et la politique, le Panel proposera également un programme de bourses, également soutenu par CAFI, avec un mentorat institutionnel par le biais du SPCB afin de former une nouvelle génération de professionnels engagés dans la politique et issus du monde universitaire et des sciences sociales et naturelles appliquées.

Un premier jalon accompli et des avancées encore remarquables à venir. A suivre.

Le saviez-vous ?

Le Bassin du Congo a une action régulatrice essentielle sur le cycle du carbone au niveau mondial: c’est l’un des plus importants puits de carbone de la ceinture tropicale, et l’un des plus stables. Dans ses plaines, les vastes forêts tropicales humides absorbent des volumes significatifs de CO2 atmosphérique grâce à la photosynthèse, en séquestrant dans leurs espaces intacts environ 0,66 tonne de carbone par hectare chaque année. En plus de ses forêts, les tourbières du Bassin stockent près de 30 milliards de tonnes de carbone, en particulier dans la Cuvette Centrale. Le sol de ses forêts et de ses tourbières piègent le carbone accumulé sur des milliers d’années, ce qui est crucial pour la compensation des émissions de carbone à l’échelle mondiale.

À l’échelle du continent, ses forêts représentent un véritable « moteur vert » en faisant baisser la température de la surface terrestre grâce à l’évapotranspiration et en recyclant l’humidité atmosphérique. Environ 60 à 70 % des précipitations qui arrosent le Bassin du Congo sont recyclés au niveau régional, ce qui maintient à l’intérieur des terres un flux permanent d’humidité provenant de l’océan Atlantique.

Cette mosaïque abrite une diversité biologique extraordinaire, avec plus de 10 000 espèces végétales (dont 30 % sont endémiques), plus de 400 espèces de mammifères, 1 000 espèces d’oiseaux, et 700 espèces de poissons. La biodiversité du Bassin du Congo contribue à des services écosystémiques indispensables et est intimement liée à la diversité culturelle des humains qui y vivent, ce qui en fait un réservoir biologique et bioculturel d’importance mondiale. Elle fait vivre localement environ 80 millions de personnes, mais ce sont au moins 300 millions de ruraux en Afrique qui bénéficient de services écosystémiques dépendant des écosystèmes du Bassin du Congo.

Pour en savoir plus, parcourez le résumé exécutif du rapport ici.

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